Je voudrais répondre à M. Habib, avec le souci de préciser les limites à ce qu'il souhaite, qui ne sont pas simplement constitutionnelles.
Prendre la décision de fermer un lieu de culte est très difficile, tout d'abord parce que la liberté de culte, au-delà même de sa protection constitutionnelle, est intimement liée à l'idée même que nous nous faisons de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. M. Bernalicis a rappelé tout à l'heure à la tribune le fameux article de la Déclaration qui précise que « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses ».