Je n'ai pas compris vos propos, monsieur le rapporteur. Ce ne sont pas les lieux de culte qui prêchent la haine ; ce ne sont pas les locaux, mais la personne qui le fait. Or, si la personne prêche la haine, la sécurité impose de faire en sorte qu'elle ne puisse plus le faire dans l'ensemble des locaux qu'elle administre. Le préfet peut ignorer le fait qu'elle en administre plusieurs et ne pas prendre les dispositions nécessaires. Là encore, nous proposons de tendre un filet de sécurité en matière de lutte contre le terrorisme. Deux collègues de la majorité ont présenté le même amendement que moi, preuve qu'il n'exprime pas une opposition, mais une volonté de sécurité.