Je ne reviens pas sur tout ce qui a été dit, mais sachez que nous remettrons sempiternellement deux choses sur le tapis. Premièrement, nous ne comprenons pas que quelqu'un se voie imposer de résider dans le périmètre d'une ville comme Paris et non pas dans celui d'un arrondissement, alors qu'un autre pourra l'être dans une commune de 300 ou 2 000 habitants. Cela ne tient pas d'un point de vue constitutionnel : d'autres limites administratives peuvent être prises en compte. Deuxièmement, il est très difficile de comprendre et d'entendre dire dans les textes successifs que nous devons faire passer la vie familiale et professionnelle des terroristes qui nous menacent, nous et nos enfants, avant les mesures sécuritaires qui sont mises en place. Cette notion est tellement floue qu'elle peut permettre à des individus mal intentionnés de mener à bien les entreprises destructrices.