Étendre la technique de l'algorithme aux URL pose deux problèmes. Sur la forme, cela pose un énorme problème de proportionnalité. On va se retrouver à surveiller l'intégralité du trafic français et à collecter une masse d'informations et de données personnelles – et non plus de simples données de connexion – pour détecter un, deux ou quelques cas.
De plus, quel est l'intérêt, au fond, d'une telle extension ? Il n'est pas démontré par le Gouvernement ; aucun élément objectif ne permet de justifier cette disposition. L'amendement traduit donc le rejet de l'extension de cette technique.