Inspiré de la loi belge, il propose d'autoriser la PMA entre six mois et deux ans après le décès – délai qui semble raisonnable, y compris pour régler les questions de succession.
J'aime bien l'expression « PMA posthume ». Je rappelle aussi que ce qui motive le désir d'enfant n'est pas nécessairement d'avoir un enfant à soi. Ce qui compte, et beaucoup me comprendront, c'est surtout d'avoir un enfant de l'autre, car dans l'union d'un couple, le besoin ressenti au plus profond n'est pas d'avoir un enfant parce que c'est l'ordre naturel des choses, mais bien d'avoir un enfant de l'autre, un enfant qui lui ressemble. Le désir de procréation procède ainsi d'un lien particulier.