Ils visent à inscrire dans la loi le principe selon lequel la stimulation hormonale proposée lors de la PMA doit être adaptée à chaque situation.
Si la question de la stimulation hormonale est abordée dans le cadre des guides de bonnes pratiques – nous reviendrons sûrement sur cette question –, il est important de fixer dans la loi les principes généraux qui doivent l'encadrer afin de s'assurer qu'elle ne sera pas proposée lorsqu'elle n'est pas nécessaire.
Les stimulations hormonales sont fréquentes lors d'une PMA même lorsque l'infertilité n'est pas ovarienne. Ainsi, préalablement à l'insémination artificielle, la femme subira un traitement hormonal important, qui entraînera des effets indésirables et douloureux. Pourtant, une femme fertile peut disposer de six à huit follicules par ovaire sans stimulation. Il est ainsi très surprenant que même lorsque l'infertilité est exclusivement liée à l'homme, ce protocole ne soit pas révisé. Ces amendements visent à ce qu'il le soit afin que les différences des femmes du point de vue hormonal soient respectées lors d'une PMA.