Vous avez raison, il ne faut pas procéder à une stimulation hormonale qui ne serait pas nécessaire. C'est toute la question de la pertinence des soins, vaste question qui se pose pour presque toutes les thérapeutiques. Nous pourrions voter une loi sur chaque traitement pour affirmer qu'il est indispensable d'adapter chaque prescription aux circonstances. Ceci relève de la bonne pratique clinique ; il n'est pas souhaitable de le définir dans la loi, d'autant plus que celle-ci ne pourrait détailler ni les doses ni les modalités de prescription du traitement hormonal pour chaque femme particulière.
Si certains réalisent des stimulations hormonales inutiles, ils doivent être pénalisés. L'assurance maladie contrôle certaines pratiques dans certaines circonstances, par exemple si elle a l'impression que leur usage n'est pas opportun. Prescrire un médicament à bon escient ne relève pas de la loi mais de la déontologie médicale, contrôlée par les autorités chargées de surveiller la pertinence des prescriptions.