Je propose que la possibilité de pratiquer le prélèvement, le recueil et la conservation des gamètes soit réservée aux établissements de santé publics ou privés à but non lucratif, comme c'est le cas pour les embryons, afin de protéger ces opérations de l'appétence d'établissements guidés par la seule logique du profit. On sait que dans d'autres pays, notamment aux États-Unis, c'est devenu un commerce très lucratif et que bon nombre d'entreprises ont des ramifications également dans notre pays. Cette précaution est non seulement utile, mais également nécessaire.