Permettez-moi, très exceptionnellement, de me montrer taquine. Mme Faucillon ne m'en voudra pas de défendre l'amendement de Mmes Brocard, Genevard et Blin et de MM. Hetzel, Breton et Le Fur. Imaginons, dans un exercice de politique-fiction, que nous ayons déposé des amendements prévenant du danger que représenteraient des EHPAD à but lucratif, qui feraient payer les résidents. Imaginons qu'une crise sanitaire arrive et que ces EHPAD fassent n'importe quoi. Une députée d'un parti qui se nommerait La République en route dirait : mais non, madame Fiat, jamais un établissement privé à but lucratif ne versera de l'argent à ses actionnaires pendant que les soignants en sous-effectif verront mourir les résidents. Dans un monde idéal, nous n'aurions que des EHPAD publics, pourvus d'un personnel suffisant pour soigner toutes les personnes hébergées.
Revenons à la réalité. L'amendement proposé par nos collègues des bancs de droite et par ma collègue Elsa Faucillon …