Cet article 2 bis nous offre certes une occasion de nous réjouir, puisque le Parlement introduit la prévention de l'infertilité dans ce projet de loi, mais il est aussi symptomatique : il faut un projet de loi de bioéthique pour qu'un plan de prévention sur le sujet soit demandé. Ce plan aurait-il pu être intégré au Plan national de santé publique ? L'élaboration des termes de celui-ci, de ses mesures et de ses actions reste encore trop souvent inconnue.
Pourquoi l'infertilité n'est-elle pas intégrée dans le Plan national de santé publique ? Pourquoi des priorités sont-elles à l'agenda, quand d'autres ne le sont pas ? Quels moyens seront alloués à ce plan de prévention dans le cadre du Plan national de santé publique ? Autant de questions relatives à la construction et au pilotage de notre politique de prévention, qui restent posées.
Nous sommes néanmoins sur le bon chemin puisque, je me permets de le redire et de m'en réjouir, la prévention est bien inscrite maintenant comme un des piliers de notre stratégie nationale de santé.