Il vise à exclure des données non identifiantes recueillies au moment du don celles relatives à la situation professionnelle du donneur afin qu'elles ne soient pas communiquées à l'enfant issu du don. Monsieur le secrétaire d'État, lors de l'examen du projet de loi par le Sénat, vous indiquiez à ce sujet que « la situation professionnelle du donneur participe, parmi d'autres éléments, à la connaissance de son contexte de vie ». Je ne suis pas d'accord avec vous.
À mon sens, les informations de cette nature ne présentent pas de réel intérêt pour l'enfant issu du don, en particulier pour expliquer le lien génétique qui lie l'enfant et le donneur. Elles pourraient par ailleurs induire des réactions psychologiques en raison par exemple d'une situation professionnelle atypique du donneur. Il est préférable que l'enfant se développe sans idées préconçues sur ses capacités afin qu'il ait droit à un avenir ouvert.