Nous considérons que la situation professionnelle du donneur constitue un élément du récit dont l'enfant peut avoir besoin pour se construire, un élément de cette identité dite génétique. Nous estimons qu'il n'y a pas de risque de choc psychologique. Depuis que je vous ai entendue, madame la députée, je cherche quelle situation pourrait provoquer un choc psychologique, mais je ne vois pas où pourrait être le danger pour l'enfant. La connaissance d'une histoire professionnelle fait, bien au contraire, partie des éléments d'appropriation d'un récit, d'une histoire et d'une identité. À défaut du retrait de l'amendement, j'y serai défavorable.