Je me réjouis particulièrement d'être présente ce soir pour voter l'article 3, car c'est celui dont je suis le plus fière.
J'entends vos réserves, monsieur le secrétaire d'État. Mais il faut aussi entendre l'ensemble des familles concernées, qui vivent toutes les situations possibles et imaginables, dont celles évoquées par Mme Bannier. Si elles souhaitent accéder à des données non identifiantes avant la majorité de leur enfant, pour l'aider dans sa construction, nous devons prendre en compte ce désir.
Par ailleurs, même si nous avons décidé de ne pas franchir le pas de leur autorisation en France, les tests génétiques à visée généalogique sont aujourd'hui très diffusés. Il est préférable que les familles concernées disposent de données non identifiantes ; sinon, face à des questionnements intenses, elles seront tentées d'envoyer une éprouvette contenant un peu d'ADN aux organismes qui pratiquent ces tests. Le groupe Mouvement démocrate (MODEM) et démocrates apparentés a donc cosigné l'amendement n° 978 rectifié .