D'ailleurs, nous nous sommes tous posé la question ici.
J'ai pesé le pour et le contre. Puisque les situations familiales ne sont pas toujours idéales – entre la naissance de l'enfant et ses 18 ans, elles varient souvent –, ces informations risquent d'être instrumentalisées, ne serait-ce que dans une seule famille. Ce serait terrible ; cela desservirait la construction personnelle de l'enfant, à l'inverse de l'objectif poursuivi en ouvrant ce droit.
Même si je comprends votre demande, il nous faut donc poursuivre la réflexion à ce sujet, pour trouver d'autres outils pour mieux accompagner les parents dans l'élaboration de leur récit. Laissons ces informations à l'enfant lui-même, dont c'est le patrimoine, pour qu'il se les approprie.