Je l'ai déjà indiqué en première et deuxième lecture et je le répète pour éviter toute confusion : même si nous nous préoccupons évidemment de ce qui est bon pour l'enfant, en matière de filiation, la notion d'intérêt de l'enfant n'est pas pertinente.
Madame Blin, vous parlez de parentalité, alors que la question est celle de la parenté. L'autorité parentale peut être retirée, si les choses se passent mal ; la filiation, jamais. Celle-ci est à vie et son établissement dépend non pas d'une police parentale, mais d'un engendrement – quelle qu'en soit la méthode – dont on est responsable pour toujours.
La notion d'intérêt de l'enfant ne concerne donc que la parentalité. La confusion de ces débats vient de la confusion entre parenté et parentalité. Mon avis reste défavorable.