Heureusement qu'à partir d'aujourd'hui les terrasses restent ouvertes jusqu'à vingt-trois heures, ce qui va nous permettre d'aller y prendre des camomilles ! Franchement, il est difficile de garder son calme quand, en troisième lecture, certains ne veulent toujours pas entendre que la GPA est interdite en France. Nous y sommes opposés sur tous les bancs, mais je ne sais pas en quelle langue il faut le dire pour que tout le monde comprenne !
Certes, il existe dans notre pays des personnes militant en faveur de cette pratique et il est normal qu'elles puissent s'exprimer – en démocratie, chacun peut faire connaître ses idées et ses envies, et c'est une bonne chose –, mais au sein de cet hémicycle, l'opposition à la GPA est unanime, ce qui est assez rare pour être souligné. Dans ces conditions, je ne m'explique pas que nous passions des heures et des heures à entendre certains nous expliquer que l'intérêt supérieur de l'enfant doit être mis de côté quand les parents sont allés pratiquer une GPA dans un autre pays. Soyons sérieux, nous parlons ici d'enfants qui sont nés, qui existent ! Parce que papa et maman – ou papa et papa, ou maman et maman – ont fait une chose que vous désapprouvez, vous voulez dire à ces enfants qu'ils n'existent pas ?