L'origine de la réflexion qui a conduit à cette proposition d'un régime différent tient précisément à la capacité de distinguer entre la nature de l'embryon et celle des cellules souches embryonnaires, comme cela a été dit et répété de nombreuses fois. Aujourd'hui, la majorité des laboratoires dans le monde travaillent sur des cellules souches embryonnaires, sans qu'il n'y ait jamais eu dans ce laboratoire un embryon humain. Bien sûr, toute nouvelle dérivation reste sujette à toute la législation relative au travail sur l'embryon.
Quelques chiffres pourront peut-être vous convaincre que nous pouvons faire confiance à la capacité des chercheurs à savoir s'il existe ou non des moyens de substitution : depuis 2004, on dénombre soixante-quatorze autorisations de programme de travail sur les cellules souches embryonnaires et vingt-sept autorisations de recherche sur l'embryon. Comme vous le voyez, l'éthique des chercheurs fait que, chaque fois qu'une solution de substitution est possible, ils la préfèrent. Avis défavorable.