Le I de l'article 14 autorise la recherche sur l'embryon humain, avec pour seul encadrement légal les dispositions entourant les recherches biomédicales, et sans prendre en compte les risques inhérents à cette recherche, notamment les éventuelles conséquences sur la descendance.
Or le monde entier s'était ému, et à raison, des expérimentations conduites par le professeur He Jiankui, qui aurait fait naître des jumelles génétiquement modifiées en utilisant la technique de CRISPR-Cas9, qui permet d'intervenir sur le génome. Il s'agit donc d'une question particulièrement importante.
Pourtant, le Gouvernement ne nous a pas expliqué pourquoi, à travers l'article 14, il modifiait des dispositions du code de la santé publique et du code de la recherche, permettant ainsi de libéraliser les possibilités de recherche sur le matériau humain – même je n'aime pas beaucoup ce terme.