Il est très important d'avancer d'une manière éthique, responsable, encadrée par le législateur. Croyez-moi, c'est exactement le rôle que nous vous proposons, car nous sommes loin d'autoriser tout ce que permet la science, et c'est bien normal : l'honneur de la science est d'être encadrée par des lois de bioéthique.
Par ailleurs, je souhaitais apporter une précision à Mme Genevard. Madame la députée, vous avez présenté comme un amendement de repli le n° 636, qui vise à soumettre la recherche sur l'embryon au consentement du couple. En réalité, jamais une telle recherche n'est conduite sans ce consentement. Les embryons faisaient partie d'un projet parental : au moment de les détruire, on demande l'autorisation de les utiliser auparavant pour la recherche. Le consentement, essentiel, est donc garanti.