Avant la deuxième lecture au Sénat, la rédaction retenue était : « La recherche, fondamentale ou appliquée, s'inscrit dans une finalité médicale. » Celle-ci n'excluait pas la connaissance de la biologie humaine puisqu'on ne peut formuler des propositions thérapeutiques si l'on ne comprend pas le mécanisme biologique de la pathologie.
Initialement, à l'instar de M. le rapporteur, je trouvais donc cet ajout superfétatoire. Mais, compte tenu de ce qui a été dit, il m'apparaît nécessaire de conserver la rédaction de la fin de l'alinéa : « ou vise à améliorer la connaissance de la biologie humaine ». C'est la seule façon, au demeurant conforme à leur demande, de permettre aux chercheurs de poursuivre leurs travaux de manière sécurisée.