Vous nous dites que le texte tend à réguler des pratiques aujourd'hui possibles mais non encadrées. Dont acte. Il n'empêche qu'autoriser formellement la transplantation de cellules embryonnaires ou IPS humaines dans un embryon animal comporte un risque de dérives, même dans les cas précis et assez restreints de recherches thérapeutiques que vous avez décrits. Les explications qui invoquent des raisons médicales et thérapeutiques concernant des pathologies qu'on ne connaît peut-être pas encore, ou des avancées scientifiques qu'on ne maîtrise pas, interpellent d'autant plus notre conscience que beaucoup de nos débats ont trait à la condition animale et à l'équilibre entre la place de l'homme et celle de l'animal dans leur environnement. C'est tout sauf un faux débat, comme nous essayons de vous l'expliquer.
Les scientifiques spécialistes du sujet expliquent qu'il ne faut pas s'empêcher de réaliser certaines recherches, parce qu'elles permettront demain des progrès scientifiques et médicaux. Cependant, notre conscience nous dicte de ne pas aller trop loin, pour ne pas basculer demain dans un monde de science-fiction et de fantasmes.