Nous arrivons à la fin d'un long cheminement qui aura duré près de deux ans. Chacun a pu exprimer ses certitudes, ses doutes aussi. Ce projet de loi relatif à la bioéthique parle de la vie et de ses fragilités ; il parle de solidarité, de justice, d'équité, de dignité, des progrès de nos connaissances et des espoirs qu'ils suscitent. Pétri d'humanité, il a donné lieu à un débat de haute tenue, dans le respect mutuel : tous, vous vous êtes approprié le texte.
Inévitablement, des tensions entre l'intime et le collectif se sont manifestées. Nous n'en avons pas été exempts. En revanche, nous sommes fiers de permettre à des milliers de femmes d'accéder à l'assistance médicale à la procréation, de mener à bien leur projet de parentalité, d'affirmer que l'on est toujours le fils, la fille de quelqu'un – de celui ou de celle qui vous a transmis son amour. Nous sommes fiers de permettre à ceux qui attendent une greffe d'espérer. Nous sommes fiers de construire une société plus fraternelle et de témoigner notre reconnaissance à la communauté des chercheurs en lui offrant, dans le respect des principes éthiques, un cadre juridique adapté. Au nom du groupe La République en marche, je le redis : gardons confiance en l'avenir, en l'humanité. Ce projet de loi illustre cette attitude et nous voterons en sa faveur.