Je préfère privilégier les dispositifs existant – ceux de l'ADEME, par exemple –, qui sont soutenus par les régions et passent par des appels à projets.
Il y a un autre sujet que nous avons déjà évoqué avec M. le secrétaire d'État : quelles sont les personnes à même de déployer des systèmes d'information relevant du numérique durable ? Pas les chefs d'entreprise, qui ont pour souci premier de faire tourner leur boîte – un charpentier ne saura pas définir en quoi consiste, chez lui, une numérisation durable –, mais les prestataires informatiques. Je sais que M. le secrétaire d'État est sensible à cette question ; je sais aussi que la Fédération Syntec – qui représente les professionnels du numérique, de l'ingénierie, du conseil, de l'événementiel et de la formation professionnelle – travaille sur ce sujet, notamment sur des labellisations.
Je le redis, je suis défavorable à cette proposition de crédit impôt, pour les différentes raisons que je viens de développer. Cet avis est ferme et définitif.