Je ne vais pas retirer l'amendement. Le faire reviendrait à expliquer à nos enfants qu'on a accepté de sacrifier une partie de notre industrie et de mettre cent personnes au chômage pour envoyer une pollution que nous avions fait disparaître sur notre sol, grâce à l'argent de nos concitoyens – car ce sont nos impôts qui ont permis les subventions versées à cette entreprise –, vers d'autres mers et océans. C'est et ce sera toujours incompatible avec mon engagement.
Les éléments que vous avez mentionnés, monsieur le secrétaire d'État, notamment la FREC dont j'étais grand témoin, donc l'un des garants, n'apportent pas de solution à ce problème. Au 1er janvier 2022, la pollution réapparaîtra au large de l'Afrique. Peut-on s'en satisfaire, simplement parce que ce ne sera pas à côté de chez nous ? Personnellement, je ne m'en satisfais pas. C'est pourquoi je maintiens l'amendement.