Tout à fait, j'allais y venir.
Cela fait autant de dégâts intellectuels et physiques que certaines drogues, sauf que cette drogue-là n'est pas identifiée – aussi devons-nous nous pencher sur cette nouvelle régulation. Et comme elle n'est pas identifiée, elle est autorisée. Des études démontrent qu'entre 2009 et 2021 les dépressions chez les jeunes ont augmenté de près de 180 % et les suicides de près de 130 %. En captant cette attention, on les pousse à être mendiants, voire esclaves du regard des autres. Ce n'était pas le projet de départ. Nous devons donc nous demander si ces réseaux sociaux ne sont pas des nouveaux dealers d'émotion, parfois d'opinion. Je nous invite à davantage d'éducation sur ces sujets et à réguler fortement cette économie de l'attention. Nous avons une grande responsabilité sur ces sujets.