Nous avions déjà déposé l'amendement CF33 en première lecture. Il s'agit de renoncer non à un prélèvement contemporain, mais au mécanisme de prélèvement à la source proposé. Celui-ci nous paraît très complexe, et donnera une surcharge de travail aux entreprises. Ensuite, le prélèvement à la source met fin à la relation directe entre l'État et le contribuable, pourtant au coeur du consentement à l'impôt. Enfin, la confidentialité sera forcément mise à mal, puisque l'entreprise aura connaissance de certaines informations sur le salarié.