Depuis un an, la crise sanitaire a déstabilisé la vie des étudiants et des jeunes entrant dans la vie active. Ils ont été confrontés à une détresse psychologique mais aussi financière. La précarité étudiante a été décuplée, comme en témoigne la fréquentation grandissante des banques alimentaires. Ce constat montre que notre jeunesse a perdu ses repères, du fait de la disparition des emplois étudiants, de la difficulté à laquelle ils font face pour entrer sur le marché de l'emploi et du laborieux parcours qui est exigé d'eux pour décrocher une alternance ou un stage de fin d'études.
Je salue les dispositifs mis en place par le Gouvernement pour favoriser l'embauche des jeunes. Ces mesures portent leurs fruits et le soutien apporté par le Gouvernement a été total, notamment grâce aux primes à l'embauche de jeunes pour les entreprises ou à la prise en charge d'une partie des coûts de stage et d'alternance.
Néanmoins, pour les primo-entrants sur le marché du travail, le risque de connaître le chômage, la précarité ou d'autres difficultés reste considérable. Madame la secrétaire d'État, ma question est simple : comment éviter aux jeunes diplômés d'être tenus à l'écart du marché du travail, sachant que l'expérience est le principal critère d'embauche ? Quelles sont leurs perspectives en matière d'employabilité ?