Rappelons tout d'abord qu'en cette période de crise sanitaire, l'État a été plus protecteur que jamais au cours de son histoire : près de 9 millions de salariés ont été en situation d'activité partielle – il s'agissait bien de protéger les emplois, les travailleurs et leur famille, les territoires.
La réindustrialisation est la priorité de l'équipe gouvernementale, qui se traduit notamment par la mobilisation de mes collègues Élisabeth Borne et Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l'industrie, par les mesures prises pour que chaque salarié puisse se former et bénéficier d'un accompagnement humain sur son territoire.
Nous ne pourrons jamais nous satisfaire de situations qui crispent et laissent des cicatrices sur des territoires. Les membres de l'équipe gouvernementale – en particulier Agnès Pannier-Runacher, Élisabeth Borne, Brigitte Klinkert et moi-même – ont pour objectif de protéger ces familles, ces parcours et ces travailleurs. Nous avons engagé un dialogue renforcé en imposant des conditions, notamment en matière d'activité partielle de longue durée. Des conditions doivent être exigées dans le cadre d'un dialogue social riche et nécessaire : l'engagement à ne pas licencier ou à renforcer la formation, par exemple, pendant une durée de deux ans. Voilà, monsieur le député, l'action du Gouvernement pour protéger ces emplois et ces familles.