Je comprends que vous posez la question de la contrepartie. Elle doit évidemment être adaptée à la situation de l'entreprise. Je peux vous assurer, même s'il ne s'agit pas directement de mon portefeuille, que la ministre du travail, le ministre de l'économie et la ministre déléguée chargée de l'insertion suivent avec la plus grande vigilance les aides versées par France relance.
Il faut par exemple communiquer les informations relatives aux aides de l'État au comité social et économique (CSE). Je crois à la qualité du dialogue social en même temps qu'à la nécessité de conserver notre industrie. Je viens moi-même d'un territoire sur lequel des industries sont implantées : à chaque fois que nous perdons une seule d'entre elles, nous perdons aussi tout l'écosystème des sous-traitants. C'est la raison pour laquelle notre mobilisation est totale.
Lorsque je parle d'activité partielle de longue durée, monsieur le député, ce n'est qu'un exemple de la conditionnalité des aides. Un dialogue renforcé est en effet nécessaire afin de protéger les entreprises à condition qu'elles s'engagent. C'est le cap que nous avons choisi. Nous voulons préserver l'industrie, donc les emplois sur notre territoire, et cela se traduit sous diverses formes. J'entends la colère que vous exprimez – elle est perceptible au seul son de votre voix – mais l'équipe gouvernementale est mobilisée pour protéger ces emplois, ces travailleurs et les territoires concernés.