Intervention de Sarah El Haïry

Séance en hémicycle du lundi 14 juin 2021 à 16h00
Dispositifs mis en place pour le maintien dans l'emploi lors de la crise sanitaire

Sarah El Haïry, secrétaire d'État chargée de la jeunesse et de l'engagement :

Notre priorité, tous ministères confondus, a été d'accompagner les jeunes durant la période de la crise sanitaire. Je peux vous dire à quel point la mobilisation concernant la garantie jeunes a été forte dès le début la crise. Au lendemain de mon entrée dans l'équipe gouvernementale, avec Élisabeth Borne, nous avons demandé au Conseil d'orientation des politiques de la jeunesse un rapport sur les évolutions de la garantie jeunes. C'est à la suite de ces travaux que nous nous sommes orientés vers l'objectif d'une garantie universelle en nous appuyant sur les organisations de jeunesse et que nous avons doublé, grâce au plan de relance et à la mobilisation budgétaire, le nombre de garanties jeunes disponibles, en la faisant évoluer.

Concrètement, monsieur le député, le plan « 1 jeune, 1 solution » permet d'apporter une solution à plus de 1,1 million de jeunes. Cela se traduit par de l'emploi, de l'apprentissage, de la garantie jeunes, pour certains d'entre eux, mais aussi des formations spécifiques. Nous avons un cap, un seul horizon : l'insertion économique, l'emploi. C'est la meilleure manière de lutter contre la pauvreté ; c'est la meilleure manière de lutter contre la paupérisation de toute une jeunesse.

C'est pour cela que nous avons répondu à différents niveaux. Pour les jeunes étudiants, il y a eu la réouverture de l'étude des dossiers pour l'obtention des bourses, parce que certaines familles n'étaient plus en mesure d'aider les enfants. Il y a eu l'augmentation de la rémunération du stage professionnel, souhaitée par la ministre du travail, afin qu'il n'y ait plus de concurrence entre les dispositifs et les formations. Nous n'apportons pas une réponse unique à notre jeunesse, car cette dernière est diverse. Chaque situation mérite un accompagnement spécifique et la jeunesse a surtout besoin qu'on lui donne les moyens de s'en sortir à long terme.

Entre 16 et 25 ans, un jeune a d'abord besoin d'une solution financière pour échapper à la précarité – la garantie jeunes correspond à cette attente –, mais il a aussi besoin de l'accompagnement humain qui lui permettra de s'en sortir et de construire la vie qu'il souhaite. Je pense évidemment à la formation, aux études, à l'emploi, aux jobs d'été, aux stages. Il doit bien sûr construire cet avenir sans avoir à se demander s'il va pouvoir manger à la fin de la journée.

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