S'agissant des fonds européens, des communications sont aujourd'hui en cours, qui s'appuient sur les services des DIRECCTE – directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation. Sitôt le constat dressé, la ministre du travail a immédiatement réagi et une réponse a été apportée. Les informations arrivent donc désormais dans l'ensemble des territoires, en particulier pour accompagner les PME et les TPE.
Une partie du plan de relance qui nous a permis de protéger des emplois et donc les travailleurs, qui nous a permis de doubler le nombre de garanties jeunes ou celui des dispositifs d'insertion ou de formation est financée par l'Union européenne. Il faut remettre cet élément en perspective : sur les 100 milliards du plan de relance, 40 milliards proviennent de fonds européens.
Il y a quelques semaines, je me trouvais à Bruxelles au conseil européen des ministres de la jeunesse : la garantie jeunes européenne est en cours de construction. Elle permettra à chaque jeune, au sein de ce beau projet politique, de bénéficier d'un accompagnement et d'une aide financière pour lui permettre de trouver son chemin, de se construire et de ne plus vivre cette fragilité, cette fêlure qui aggrave les difficultés. Cela permettra aussi de réduire les inégalités d'accès à l'insertion économique ou sociale en considérant chaque jeune comme une chance, comme une richesse, en lui donnant les moyens d'avancer.
Je veux aussi évoquer, concernant la mobilité au sein de l'Union, le doublement des budgets du programme Erasmus +, le rôle du corps européen de solidarité, ou les 100 000 missions supplémentaires de service civique qui permettent à des jeunes qui ne sont pas étudiants de vivre à l'étranger. L'Europe peut ainsi être une chance pour chaque jeune, en particulier grâce à la mobilisation de l'Union européenne. Les jeunes bénéficieront aussi du service civique « Europe » annoncé il y a quelques semaines par Clément Beaune, le secrétaire d'État chargé des affaires européennes.