Intervention de Sarah El Haïry

Séance en hémicycle du lundi 14 juin 2021 à 16h00
Dispositifs mis en place pour le maintien dans l'emploi lors de la crise sanitaire

Sarah El Haïry, secrétaire d'État chargée de la jeunesse et de l'engagement :

L'Assemblée nationale et le Sénat ont effectivement permis au Gouvernement de déployer les aides auxquelles vous faites référence, en lui accordant sa confiance dans la mise en œuvre du plan « 1 jeune, 1 solution », qui a atteint un niveau historique. Plus de 9 milliards d'euros ont ainsi été investis en faveur la jeunesse, parce qu'elle est notre priorité et qu'il fallait l'accompagner pour l'aider à faire face aux conséquences de la crise.

Mais parce que la jeunesse de France est diverse, on doit lui apporter des réponses à son image. Pour une partie d'entre elle, qui avait besoin d'une aide financière pour ne pas rester dans une situation de précarité, cette réponse a pris la forme, vous l'avez souligné, de la garantie jeunes. Mais elle réside aussi dans l'accompagnement humain – parce que nous portons un regard juste et humain sur chaque jeune. Or, si l'on veut aider un jeune de façon globale, on doit lui fournir un accompagnement en matière de logement et d'accès à la santé, ou encore lutter contre le non-recours aux droits. Tout cela suppose l'investissement et la mobilisation des missions locales. La ministre du travail a d'ailleurs renforcé leurs moyens humains, en allouant 120 millions d'euros supplémentaires à ces structures qui accompagnent les jeunes.

Au-delà de la garantie jeunes, notre cap a toujours été le même : l'horizon, pour chaque jeune de France, c'est l'insertion sociale et économique. Pour ce faire, plusieurs actions sont prises. Vous avez évoqué les 60 000 emplois créés grâce à l'aide à l'embauche des jeunes, qui permet à ces derniers d'accéder plus rapidement au marché du travail.

Nous avons également battu des records en matière de développement de l'apprentissage. Ce succès est, en réalité, le fruit du travail engagé dès 2017 avec les réformes de la formation professionnelle et de l'apprentissage, qui ont permis de faire évoluer le regard que la société pose sur l'apprentissage. Cette confiance rétablie, à laquelle s'ajoute, rappelons-le, le versement d'une aide de 5 000 ou de 8 000 euros pour chaque contrat signé, a aidé 550 000 apprentis à trouver un contrat et a permis de protéger les jeunes qui font le choix de cette voie d'excellence pour entrer sur le marché du travail. Au-delà, nous accompagnons la formation de chaque jeune et l'insertion de ceux qui sont les plus éloignés de l'emploi.

Je pourrais poursuivre pendant des heures, tant la jeunesse, dont nous faisons notre priorité, est au cœur de l'activité quotidienne de tous les ministères.

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