Merci beaucoup, madame la secrétaire d'État, pour votre réponse. Après avoir salué encore une fois le travail des services de l'éducation nationale, permettez-moi de rappeler trois choses.
Premièrement, le message de l'école inclusive a été entendu par les familles, ce qui a suscité une augmentation des demandes plus rapide que celle que nous escomptions peut-être : il nous faut pouvoir y répondre.
Deuxièmement, et vous le savez mieux que moi, les familles ne demandent pas la lune : elles veulent simplement que leur enfant puisse avoir accès aux mêmes chances que les autres. Je le souligne car dans les territoires ruraux, la situation est parfois un peu plus compliquée du fait de la distance que doivent parcourir les AESH pour se rendre dans telle ou telle école.
Troisièmement, j'aimerais insister sur un point important, le travail avec la MDPH. Dans tous les départements – et celui des Côtes-d'Armor s'est engagé dans cette voie –, il faudrait faire en sorte que les notifications puissent être rapidement suivies d'un accompagnement par les services de l'éducation nationale, car les délais de mise en œuvre suscitent frustrations et incompréhensions chez les parents.
Donnons les mêmes chances à tous nos petits élèves sur tous les territoires, quelle que soit leur situation.