Pour ma première question orale sans débat, je souhaite appeler votre attention sur l'engagement pour le renouveau du bassin minier (ERBM), plus précisément sur la prise en charge des coûts liés à l'aménagement des espaces publics.
Notre bassin minier du Pas-de-Calais, terre riche d'histoire, dispose de nombreux atouts, mais c'est également un territoire en grande souffrance. Sa situation économique est particulièrement fragile ; le chômage y atteint des taux bien supérieurs à ceux de la moyenne nationale et le risque de fermeture prochaine d'usines – la dernière en date étant celle de Bridgestone à Béthune – fait craindre l'accentuation de cette tendance.
Les anciennes cités minières du Bruaysis et du Béthunois sont soumises à de réelles contraintes budgétaires qui limitent drastiquement leurs marges de manœuvre. La transformation économique, sociale et urbaine de nos communes est pourtant un impératif. C'est d'ailleurs l'objet même de l'engagement pour le renouveau du bassin minier, soutenu par l'État. Il est urgent de métamorphoser nos villes et nos villages, de les embellir encore.
Je pense en particulier à l'aménagement des espaces publics qui contribuent directement à l'amélioration de la qualité de la vie des habitants. Toutefois de tels aménagements ont un coût particulièrement élevé pour les collectivités disposant bien souvent d'un budget très contraint. Sans la participation de l'État – notamment par le biais du plan de relance –, il leur sera impossible de concrétiser ces projets du quotidien.
Madame la ministre déléguée, pouvez-vous préciser les modalités de l'engagement de l'État aux côtés des collectivités du bassin minier afin de leur permettre de renforcer toujours davantage leur action quotidienne au service des habitants ?