Monsieur le président, si je demande la parole, c'est que cet article relève de ceux dont j'ai la charge, puisque nous avons procédé à une répartition avec ma collègue rapporteure, Mme Dubié.
Je suis habité par deux sentiments à ce moment de nos débats : la tristesse et la colère.
Tristesse, grande tristesse, parce qu'après deux ans de débats parlementaires, une première lecture à l'Assemblée, une autre au Sénat, nous avions la possibilité, en votant le texte conforme, de faire rapidement entrer en vigueur une mesure de justice et d'autonomie.