Le Gouvernement partage évidemment la préoccupation de sécurisation des parcours de carrière des conjoints collaborateurs. Cependant, le délai de cinq ans prévu par la proposition de loi paraît suffisant pour sécuriser la situation des assurés proches de la retraite. Je rappelle, par ailleurs, que l'âge moyen des conjoints collaborateurs est de 57 ans en 2020, comme l'a montré le rapport de M. Chassaigne. Je suis convaincue qu'il ne faut pas faire perdurer davantage ce statut au caractère précaire, qui n'assure pas une protection sociale suffisante et qui est devenu une trappe à petites retraites. L'intention du Gouvernement est bien de limiter le recours à ce statut. Je vous invite à retirer le sous-amendement, monsieur Turquois ; à défaut, mon avis sera défavorable.