Intervention de Moetai Brotherson

Séance en hémicycle du jeudi 17 juin 2021 à 21h30
Réparation des conséquences des essais nucléaires — Article 3

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMoetai Brotherson, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Je remercie tous ceux qui se sont exprimés ce soir dans cet hémicycle. Le Parlement est le lieu du débat. C'est ici que la loi doit s'écrire. Tel est en tout cas ma conception : j'ai été élu député de la République française et mon rôle s'exerce dans l'enceinte de l'Assemblée nationale, et pas dans des couloirs, si prestigieux soient-ils.

Vous avez parlé d'émotion et de science, monsieur le ministre. Je ne suis certes pas radiologue, mais je suis ingénieur informaticien : j'ai un petit fonds cartésien, moi aussi. Croyez-moi, mes analyses se fondent sur la raison. Bien sûr, l'affect imprègne mon discours, parce que je suis Polynésien, parce que des membres de ma famille sont morts des conséquences des essais nucléaires – toutes les familles polynésiennes comptent un oncle, un grand-père, un proche mort des conséquences des essais nucléaires. Cela ne m'a pas empêché de lire tous les rapports scientifiques disponibles, ceux de l'AIEA et de l'INSERM notamment. Je n'ai pas, comme M. Gouttefarde, travaillé au CIVEN, je ne suis pas représentant du CIVEN ; je suis représentant des Polynésiens, représentant du peuple.

Encore merci à tous ceux qui sont restés jusqu'à cette heure tardive. Le débat n'est pas clos. Comme l'a dit Maina, nous ne pouvons pas tourner la page : nous continuerons d'écrire le livre qui restera pour l'histoire. Mauruuru !

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