Cette précarité peut se traduire pour les travailleurs concernés par une moindre capacité de négociation de leurs conditions de travail – horaires, rémunération –, un moindre accès au logement, au crédit ou à la formation. Avec la précarité vient aussi une forme de subordination. Ces salariés sont particulièrement vulnérables aux retournements économiques, comme tout le monde a pu le constater. Les personnes en emploi saisonnier ou en emploi précaire ont ainsi été les premières victimes de la crise économique. En imposant un bonus-malus aux employeurs et en modifiant les règles du calcul du salaire journalier de référence (SJR), nous voulons sortir de cette spirale de la précarité et inciter les employeurs à proposer des contrats plus longs.
Je vous rassure, madame Sanquer, la réforme qui entrera en vigueur au 1er juillet 2021 n'est pas celle qui aurait dû s'appliquer à l'automne 2019. Nous avons adapté de nombreux paramètres à l 'issue de six mois de discussion avec les partenaires sociaux.