Madame la ministre, je voulais vous parler du dispositif « 1 jeune, 1 solution », et plus particulièrement de l'apprentissage. Dans l'opposition, on ne mesure pas toujours l'investissement de 9 milliards, qui permet aux jeunes de trouver une solution. Sur le terrain, ça marche : à Paris, par exemple, 40 000 jeunes ont trouvé une solution, dans un contexte économique qui nous a été annoncé comme cataclysmique. Il est en effet difficile pour l'hôtellerie, parfois pour la restauration, pour le tourisme bien sûr, mais il permet de donner de l'espoir.
Je voudrais plus particulièrement vous poser une question sur l'apprentissage, qui a été au cœur d'une longue discussion lors de l'examen de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, en 2018. Nous avons complètement réformé le système de l'apprentissage.
Malgré la crise, mais grâce aux sommes investies, les contrats d'apprentissage ont bénéficié de 5 000 à 8 000 euros d'aides. Nous venons de battre des records d'entrées en apprentissage, avec 516 000 jeunes qui apprennent un métier et qui pourront l'exercer à l'issue de leur formation. Sur ces bancs, nous répétons que l'apprentissage est une voie royale, mais en réalité, il ne faisait que stagner, parfois même reculer s'agissant des formations les moins qualifiantes. Puisque nous venons de battre un record, ce dont nous nous réjouissons, quels sont les dispositifs que vous allez instaurer pour faire perdurer ces chiffres et continuer à faire en sorte que l'apprentissage soit la voie d'excellence pour trouver un emploi, comme nous l'avions souhaité en 2018 ?