En effet, nous avons quelques points de convergence – Cendra Motin l'a dit – que je vais vous soumettre, monsieur Lecoq.
La pratique de l'externalisation, évoquée par de nombreux orateurs à la lumière d'actualités récentes, n'est pas nouvelle, tant s'en faut – j'y reviendrai. Mon léger tropisme de férue d'histoire m'incite en effet à prendre un peu de recul, ce qui me semble nécessaire.
Bien avant le XVII
Les bénéfices de l'externalisation sont nombreux et comparables à ceux qui peuvent conduire des entreprises privées à faire ce choix : apporter une expertise pointue ; réaliser certaines activités à meilleur coût ; faire face à des pics d'activité intense ; gagner en flexibilité ; renforcer des équipes internes lorsqu'il faut accélérer la conception ou le déploiement de solutions – comme c'est le cas depuis un an et demi ; mobiliser des compétences techniques ou en matière d'innovation dont l'État ne dispose pas suffisamment ou d'ailleurs, pas toujours.