Il vise à substituer le mot « lutte », au mot « agit ». Le groupe Socialistes et apparentés se réjouit de la présence du terme « garantir », puisqu'il s'agissait de notre proposition dans le cadre de la révision constitutionnelle, tandis que le Gouvernement proposait celui de « favoriser ».
Je considère, à titre personnel, que cette bataille sémantique ne change pas grand-chose, et que nous devrions pouvoir nous entendre sur ce point, car les deux verbes permettent d'engager notre responsabilité en matière d'environnement. Tout semble cependant figé, tel un vitrail : quelles que soient nos propositions, elles sont vouées à l'échec, ce qui est une curieuse méthode pour une révision constitutionnelle. Le travail parlementaire mérite d'être de meilleure qualité que cette discussion contrainte que nous avons sur l'article unique.
Les sous-amendements n° 39 , 40 , 41 et 42 sont similaires à celui-ci, et auront le même sort… La véritable question n'est pas celle de « préserver » ou de « garantir », mais d'intégrer le principe de non-régression ou d'amélioration constante en matière de préservation de l'environnement et de la planète. Devant votre refus, j'arrêterai là la présentation de mes amendements.