Il y a donc sans doute une explication liée au contexte global, d'autant qu'avant la survenue la crise sanitaire – je pense en particulier aux élections européennes –, l'abstention était en recul.
Pour ce qui est de la fixation de la date de ces élections, dois-je rappeler à la représentation nationale que le Gouvernement a veillé à organiser une procédure pour recueillir le maximum de consensus à ce propos et que je vous ai fait voter ici même, ainsi qu'au Sénat, au terme d'un débat riche et après avoir consulté les associations d'élus et les maires ? Souvenez-vous : vous y aviez vu une manœuvre et 40 % d'entre eux avaient tout de même dit qu'il fallait faire attention et qu'il y aurait des difficultés et des risques d'abstention, mais une large majorité s'est néanmoins dégagée pour organiser ces élections les 20 et 27 juin.