Vous le savez, monsieur le député, l'amélioration de la disponibilité de nos matériels fait partie de mes priorités et la loi de programmation militaire dont nous allons débattre dans quelques minutes y consacre chaque année 4,5 milliards d'euros, ce qui constitue une très nette augmentation par rapport aux lois de programmation précédentes.
Pour chacune de nos flottes, nous avons le souci d'améliorer la disponibilité, d'abord en toute sécurité, et ensuite pour un coût optimisé pour le contribuable français. C'est pourquoi nous nous efforçons, pour chacune des flottes, de recourir à la meilleure proposition industrielle.
S'agissant de l'entretien des Falcon de la marine nationale, l'offre de Sabena Technics a été de loin la moins bonne. Pour illustrer mon propos et vous donner une idée de l'écart entre les différentes offres, monsieur le député, la performance de Sabena a été notée 3,5 sur 10 quand son concurrent obtenait 9,5 sur 10 : dans ces conditions, vous comprendrez notre choix.
Nous avons retenu la garantie apportée par une société, Jet Aviation, que nous connaissons très bien puisque c'est elle qui aujourd'hui assure la maintenance des Falcon gouvernementaux.
J'en viens maintenant à votre inquiétude parfaitement légitime sur l'emploi. Je peux vous assurer que l'emploi et l'activité resteront implantés, comme actuellement, sur les sites de Faa'a et de la Tontouta. Aucune activité ne sera délocalisée hors de France. Pour ce qui concerne la reprise des emplois, le président du groupe Sabena Technics est chargé de mener les négociations