Les élections régionales et départementales qui se sont tenues ce week-end ont été marquées par un taux d'abstention record. Si celui-ci est inquiétant pour notre démocratie, il l'est également à un autre titre : les jeunes ont déserté les bureaux de vote. Ainsi, 82 % des personnes de moins de 35 ans se sont abstenus et seulement 13 % des 18-24 ans ont utilisé leur droit de vote. Ces chiffres doivent nous alerter, mais nous ne devons pas perdre espoir.
En effet, je pense que notre jeunesse n'est pas désengagée, bien au contraire. Si nos jeunes ne croient plus en la faculté de la politique à changer leur vie, ils restent profondément attachés à la transformation de la société par des actions concrètes et au service des autres. C'est pourquoi nous devons persévérer et leur proposer de nouvelles voies d'engagement, dont celle du service national universel (SNU), que vous avez porté à la force des bras, madame la secrétaire d'État.
De nouveaux déploiements ont eu lieu sur l'ensemble du territoire. C'est ainsi que le séjour de cohésion du SNU s'est ouvert ce lundi. Grâce à ce dispositif, à ce moment de partage, de rencontres et de travail en commun, nous disposons d'un outil pour mobiliser les jeunes autour d'un projet collectif. C'est également une manière de redonner de la visibilité à toutes nos associations, telles que l'association C'Possible, l'association Jeune & Engagé ou encore le Parlement européen des jeunes.
Aussi, madame la secrétaire d'État, pouvez-vous nous dresser un premier bilan de cette journée ? Pouvez-vous également nous préciser les effectifs concernés, leur répartition territoriale et sociale et les suites envisagées dans les mois et les années à venir, pour continuer à faire du SNU un outil de l'engagement et donc de la citoyenneté ?