À ce titre, une question doit tous nous hanter : leur avons-nous réellement donné les meilleures armes et les meilleures protections ?
Nous sommes très conscients de l'effort fourni, et nous le saluons. Les collègues de mon groupe ont exprimé leurs réserves, j'en ajouterai une, assortie de quelques mises en garde.
Cette réserve concerne l'exclusion de la défense du plan de relance. Dans la mission flash que j'ai conduite avec notre ancien collègue, Benjamin Griveaux, nous avions suggéré d'attribuer environ 5 milliards d'euros au secteur de la défense. Les sommes nécessaires identifiées par le Sénat correspondent peu ou prou à ce montant : c'est donc une occasion manquée.
Au chapitre des mises en garde, je commencerai par celle relative à notre politique d'exportation. Si nous saluons l'excellente nouvelle des ventes de Rafale à la Grèce et à la Croatie, beau témoignage de l'excellence de nos industries et, par ricochet, de l'influence française,…