À l'heure où j'achève mon propos, je pense à celui qui, durant la guerre de 1914-1918, siégeait sur les bancs que nous occupons, le colonel Émile Driant. Depuis décembre 1915, il mettait en garde sur les insuffisances de la défense de Verdun ; le 22 février 1916, à la tête de ses chasseurs, il tombait au Bois des Caures. Que de morts évitées s'il avait été entendu ! Alors monsieur le Premier ministre, madame la ministre, entendez-nous : c'est pour le bien du pays.