Je n'aurai pas la cruauté de vous rappeler les chiffres, car ils sont extrêmement cruels, mais j'avoue être désarçonnée de voir que ceux qui ont voté et applaudi, il y a quelques années, des coupes budgétaires massives – je pense en particulier à ceux assis du côté droit de l'hémicycle – s'apprêtent à s'abstenir sur une programmation militaire en forte croissance. Faut-il supposer que si cette programmation militaire était en diminution, ils seraient plus à l'aise pour la voter ? Que peuvent comprendre les Français de cette attitude ?