Faut-il pour autant s'arrêter en chemin ? Faut-il considérer que ce modèle d'armée complet que nous appelons tous de nos vœux a été réparé et modernisé ? La réponse est évidemment négative et je suis la première à considérer qu'il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. C'est la raison pour laquelle M. le Premier ministre a souhaité que ce rendez-vous avec le Parlement ait lieu. Nous y sommes. Nous n'étions pas en situation, néanmoins, de vous proposer un texte législatif permettant de combler ce qui manque encore dans notre programmation militaire, c'est-à-dire les deux dernières années.