J'insiste car j'entends parfois des informations très curieuses se répandre sur les bancs des deux assemblées.
Je voudrais souligner ce qui fait sans doute la marque de fabrique de la loi de programmation militaire : nous l'avons voulu à hauteur d'homme. On sait à quel point nos forces s'engagent dans les missions que nous leur avons confiées ; on sait que ces missions exigent d'eux le meilleur. Nous devons donc leur donner des moyens à la hauteur de leur engagement, et je suis fier de pouvoir vous dire que les choses changent.
La liste est longue. Nous avons ensemble construit un plan famille qui était attendu : il est complet et évolutif, il s'adapte. L'objectif est de permettre à chaque militaire de concilier son engagement, sa vie familiale et les questions de vie quotidienne. On dit souvent qu'il n'y a pas de soldat fort sans famille heureuse, je l'ai vérifié comme vous à de très nombreuses reprises. Les mesures retenues couvrent la condition du personnel, l'action sociale, la formation professionnelle, l'emploi des conjoints, le logement familial et l'hébergement, je n'y reviens pas dans le détail.
Je voudrais maintenant insister sur le petit équipement. Pour les militaires, c'est l'outil de travail du quotidien. Dans ce domaine, nous avons beaucoup avancé et nous avons souvent atteint notre cible : 100 % de nos militaires sont équipés en opérations extérieures du nouveau treillis ignifugé ; en ce qui concerne les nouveaux fusils d'assaut, nous sommes à 60 % de la cible. C'est un résultat extrêmement satisfaisant.
Depuis un an, nous nous sommes engagés dans un chantier considérable : la nouvelle politique de rémunération des militaires. Cette année, nous avons donc instauré une première indemnité importante, l'indemnité dite de mobilité géographique. Je la mentionne car plusieurs d'entre vous ont évoqué l'indemnité d'installation dans le Pacifique. Nous avons travaillé pour refondre complètement la politique indemnitaire, sujet qui était très mal traité depuis de nombreuses années.