Ce texte, disons-le, a perdu de son panache et de sa force à mesure que le temps a passé : nous sommes loin de la loi promise par le candidat Macron pendant la campagne électorale de 2017. Le texte ne traite pas, sur le fond, la réforme de la contribution à l'audiovisuel public. Il aurait pourtant été très intéressant d'évoquer ce problème, car la contribution est le carburant nécessaire pour faire fonctionner cette grande machine. Comment réinventer et soutenir le service public de l'audiovisuel sans créer un dispositif contributif adapté à la consommation actuelle de ses programmes ?
Néanmoins, si nous sommes très critiques à l'égard de ce texte, nous ne le sommes pas suffisamment pour voter en faveur d'une motion de rejet préalable, dont l'adoption n'est pas souhaitée par les membres de notre groupe qui ont étudié le projet de loi en commission.